Transformation numérique et efficacité maximale grâce au partenariat

« L'évolution du marché, motivée en partie par une réglementation plus stricte, signifie que les sources de données publiques ne suffisent plus à elles seules », poursuit Thomas. « Les organisations ont besoin d'une approche intégrée, combinant des données provenant de sources multiples. Orchestrer toutes ces parties prenantes est un énorme défi, mais c'est là qu'Harmoney intervient avec son expertise en matière d'automatisation et d'optimisation des processus. »

La rapidité, clé du succès

Les nouvelles lois et réglementations se succèdent rapidement, tandis que le marché et les clients ont des exigences de plus en plus élevées. Il faut donc un système qui non seulement réagisse rapidement, mais qui soit également capable de mettre en œuvre les changements de manière progressive et contrôlée. Thomas partage cet avis.

« C'est l'une des plus grandes frustrations des organisations. On est tout juste en règle avec la réglementation A ou la réglementation B, ce qui signifie que les organisations doivent à nouveau s'adapter à de nouveaux processus. Avec GraydonCreditsafe, nous pouvons nous connecter au processus que l'organisation a défini en interne. Nous adoptons une approche progressive pour parvenir à un processus entièrement conforme. »

À cet égard, Thomas préconise le juste milieu. Les services doivent être ouverts au plus grand nombre, mais dans un juste équilibre, en évitant la criminalité financière.

« Pour prévenir la criminalité financière, des seuils élevés sont relevés, ce qui est préjudiciable aux organisations bien intentionnées. Ces seuils doivent donc être abaissés. Un équilibre difficile, mais possible si vous facilitez la combinaison des données, des informations et des processus. »

« Les données, les informations, les processus et la rapidité forment un tout dans les projets de numérisation sur lesquels travaille chaque entreprise, » ajoute Peter. « Je crois sincèrement que nous pouvons y apporter notre contribution. Non seulement pour répondre aux attentes actuelles, mais aussi pour être prêt pour l’avenir. Une entreprise a le choix : suivre les attentes du marché ou devenir obsolète d’ici cinq ans. »

L’élément « Saint Graal » : l’optimisation des processus et les données (communautaires)

En plus des données et des informations, GraydonCreditsafe se concentre de plus en plus sur les données et les processus communautaires. Pierre a une vision claire à cet égard.

« En partageant des données avec des entreprises ou des gouvernements, nous pouvons encore améliorer nos connaissances. Pour anonymiser ces données communautaires, nous nous sommes associés à Datavillage, spécialisé dans ce domaine. Avec Harmoney, nous pouvons ensuite configurer le processus en fonction du client. »

« Nous pouvons ainsi garantir l’anonymisation des données, définir le processus de manière flexible et combiner nos données et nos connaissances. C'est notre « Saint Graal » et je crois que nous pouvons considérablement augmenter notre valeur stratégique pour les entreprises et les gouvernements. »

Thomas et Harmoney, responsables de l’aspect procédural de la collaboration, ont rencontré des lacunes dans la qualité des données. À cet égard, les deux parties se complètent parfaitement.

« La qualité des données détermine le succès de l’innovation, surtout maintenant que les entreprises veulent utiliser l’IA. Notre collaboration garantit que les organisations peuvent immédiatement commencer à travailler avec les meilleures données, ce qui conduit à des gains d'efficacité significatifs. »

Les défis et la voie vers une croissance durable

L’automatisation des décisions et des processus rencontre souvent une résistance au sein des organisations. Ce sera un défi pour GraydonCreditsafe et Harmoney de s’imposer.

« Pour faire simple, nos analyses conduisent toujours à des signaux tels que le vert (« continuer »), le rouge (« stop ») et l’orange (« une analyse plus approfondie est nécessaire »). Quatre-vingts pour cent des décisions que nous prenons chaque jour peuvent être attribuées au rouge ou au vert et sont donc parfaitement adaptées à l’automatisation. Un employé n’a besoin d’intervenir que si le résultat est orange. »

« Mais en réalité, tout le monde n’est pas toujours d’accord avec la nécessité d’un changement et d’une optimisation supplémentaire. Parce que certaines choses semblent à première vue constituer une menace pour les gens eux-mêmes. Rien de nouveau sous le soleil à cet égard, mais cela devient encore plus évident au cours du « processus ». C’est pourquoi il est important que le niveau C soit impliqué et que les changements soient mis en œuvre étape par étape. Les entreprises et les gouvernements peuvent encore réaliser d’énormes gains d’efficacité dans un environnement où l’argent et la main-d’œuvre sont rares. Il n’y a pas d’argent et il n’y a pas de gens. Eh bien, qu’est-ce que tu vas faire alors ? »

Thomas souligne l’importance d’une approche progressive en automatisant d’abord les tâches les plus simples et répétitives. Cela donne aux équipes plus d’espace pour le travail stratégique et garantit une transition en douceur vers un processus entièrement numérisé.

« Les gens pensent parfois qu’ils ont besoin de personnes supplémentaires pour pouvoir gérer toutes les tâches, mais ce n’est souvent pas le cas. Laissez les gens que vous avez se concentrer sur les choses pour lesquelles ils sont vraiment nécessaires et résolvez d’autres problèmes en les automatisant. Le changement sera alors beaucoup plus pacifique. »

La volonté d'innover : du « devoir » au « vouloir »

Les entreprises ont-elles encore réellement le choix ? Les réglementations les obligent à se digitaliser. Même si Pierre et Thomas voient les choses différemment.

« Je crois fermement au concept de « vouloir » plutôt que de « devoir » », explique Peter. « Osez ouvrir les exercices de réflexion. Cela a souvent des conséquences stratégiques positives. « Remettre en question les processus existants et les réinventer en s’appuyant sur les données permet non seulement de créer de l’efficacité, mais aussi de pérenniser les opérations commerciales. »

« Green Deal, durabilité, ESG, KYC, ... Cela se traduit par toutes sortes de réglementations que l'Europe ne concrétise pas. Mais tout cela est étroitement lié, car en fin de compte, vous voulez savoir avec qui vous faites des affaires !

« Il s’agit d’un phénomène typiquement européen, où l’impulsion n’arrive souvent qu’après qu’une autorité de régulation ait donné le ton », ajoute Thomas. « Oui, d’accord, il faut connaître son client, mais il faut aussi le connaître pour le servir au mieux. »

Qu'apporte cette collaboration aux clients ?

Pour démontrer les avantages du partenariat, Thomas cite en exemple le processus d’intégration dans les banques.

« Pour ouvrir un compte, je dois remplir et soumettre un certain nombre de documents. Mais 60 à 80 % de ces informations sont accessibles au public et peuvent être préremplies. Personnellement, c'est le moins que j'attends aujourd'hui, car en fait, nous sommes tous un peu paresseux. La paresse est un trait humain typique, mais pas nécessairement négatif. Parce qu'en étant paresseux, je cherche des moyens plus efficaces de faire quelque chose et c'est ce que nous voulons atteindre.  La collecte et le traitement des données en amont permettent une réduction significative des charges administratives et une expérience client plus fluide. »