La restauration rapide suit naturellement la restauration traditionnelle dans la segmentation la plus active en termes de créations mais aussi en termes de défaillances.
Ce sont des petites unités ce qui provoque une différence notable par rapport au score et à la limite au niveau national sur l'ensemble des activités.
La récolte de données a été effectué sur un total de 2 151 187 entreprises actives, disposants d'un score, d'une limite et d'un DBT score. Selon les mêmes critères les entreprises de l'activité restauration rapide représentent 2,27% pour 48 860 entités.
Les entreprises exerçant cette activité ont une solvabilité contrariée à 37,36% avec des dettes financières importantes pour 78,71% d'indépendance financière.
Elles souffrent d'un manque important de liquidités pour leur exploitation à 0,13 en liquidités restreintes mais compensent par les disponibilités générées par cet endettement à 1,13 en liquidité générale.
Le problème étant qu'un refinancement est impératif dans une telle configuration. La trésorerie étant à 3 jours de CA. Pourtant, cette activité s'exerçant majoritairement sur des petites structures, les marges sont conséquentes avec 14,23% de marge nette et 19,56% de cashflow.
Mais il faut intégrer que même avec ce niveau de rentabilité, la capacité de remboursement sur l'ensemble de dettes est de 22% soit plus de 4 ans là où la majorité des dettes s'exercent sur moins d'un an. L'excédent doit donc être consacré au désendettement et à la constitution d'une sécurité en disponibilités.
Dans la même logique, l'avis de limite de crédit est ici caractérisée par un niveau modéré de capitaux propres, des disponibilités acquises mais des niveaux de balances très contrastés à moyen/long terme.
Donc, l'avis de limite de crédit est le reflet de la taille des structures mais aussi de leur constitution.
La limite maximale moyenne étant de 8 934 €. A titre indicatif, la médiane des capitaux propres sur ces structures est de 43 791€ sur un an.
En ce qui concerne le comportement de paiement (DBT), tout comme la restauration traditionnelle, la restauration rapide est caractérisée par une majorité d'entités réglant leurs factures à échéance.
Cela est une fois de plus lié à la constitution de ces entreprises, plutôt modérées, qui les amènent souvent à des modalités de règlement contraignantes. La moyenne du retard effectif étant à 6 jours.
Le DSO est également de 0 jours comme la restauration traditionnelle, l'activité ne souffre donc pas de problématiques clients. Mais le DPO est de 29 jours, ce qui est tout aussi raisonnable et inférieur d'1 jour au délai optimal de 30 jours.
Ce qui indique une performance sur le secteur permise notamment par des chiffres d'affaires et des marges intéressantes sur des petites structures. Nous remarquons donc qu'il y a bien une cohérence d'ensemble dans les indications retournées.
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