Le plan de relance de l’État suffira-t-il à contrer la vague de défaillances qui menace l’économie française au 4ème trimestre ?

Sur le papier, le projet semble prometteur. Mais sur le terrain, rien n’est moins sûr.

3 min.

Le Premier ministre a présenté le 3 septembre 2020 le plan France Relance. Budget alloué : 100 milliards d’euros, financés à 40 % par l’Union Européenne. L’objectif : bâtir la France de 2030. Une France post-Covid durement impactée et toujours empêtrée dans l’incertitude économique.

 

Trois volets sont concernés par ce plan de relance : l’économie, le social et l’écologie.

 

La part consacrée aux entreprises s’élève à 35 milliards d’euros, soit un peu plus d’un tiers du budget total.

 

Parmi les objectifs phares destinés à redynamiser l’emploi et les entreprises, l’État souhaite :

 

-       Se positionner sur des secteurs d’avenir pour créer de la croissance.

-       Susciter de nouvelles opportunités pour la jeunesse en encourageant la formation et la reconversion professionnelle.

-       Stimuler la compétitivité des entreprises, en particulier les TPE et les PME.

-       Renforcer les fonds propres des entreprises affaiblies par la crise en prolongeant le remboursement des prêts contractés pendant le confinement.

-       Encourager la relocalisation industrielle en soutenant les projets locaux et en baissant les impôts de production.

-       Relancer les secteurs de pointes comme le numérique ou les énergies renouvelables.

 

Sur le papier, le projet semble prometteur. Mais sur le terrain, rien n’est moins sûr.

De nombreux secteurs sont encore durement impactés par les mesures gouvernementales :

 

-       Les bars et les restaurants sont assujettis à des horaires de fermeture arbitraires et fluctuantes.

-       Le secteur touristique est à l’agonie et aucun indice ne laisse présager à un retour à la normale. (Si retour un jour il y a).

-       Les événements culturels sont toujours annulés ou soumis à des conditions d’organisations draconiennes et décourageantes.

-       Le port généralisé du masque dans les villes et les entreprises porte préjudice aux commerçants et à la qualité des conditions de travail (et peut-être par ricochet à la productivité des salariés).

-       Les carnets de commandes des entreprises n’ont toujours pas retrouvé leur dynamisme d’antan.

 

Car si l’été s’est plus ou moins déroulé sans encombre pour les entreprises, c’est en grande partie grâce à la perfusion de l’État, de ses prêts aux entreprises, de la prolongation des droits à l’allocation chômage et à la prise en charge du chômage partiel des salariés laissés sur le carreau, faute d’activité suffisante.

 

Tout ceci est provisoire et la chute risque d’être violente. Et l’on peut légitimement se demander si les 35 milliards du plan de relance consacrés aux entreprises suffiront à sauver les entreprises de la catastrophe.

 

Tous les analystes le prédisent : le dernier trimestre 2020 risque de voir une explosion de défaillances et de plans sociaux, jusque-là contenus ou reportés grâce aux aides de l’État.

 

Et le moral des entreprises n’est pas au beau fixe : beaucoup de dirigeants pensent que leur carnet de commande va demeurer au plus bas pendant encore longtemps et que les licenciements de masse seront inévitables.

 

En cette période d’incertitude économique, il est donc plus que jamais nécessaire pour les entreprises de se prémunir du risque de défaillance dans une économie placée sous perfusion.

 

Concrètement, cela consiste à vérifier la santé financière et la solvabilité de vos partenaires, qu’ils soient fournisseurs ou clients.

 

L’époque où l’on signait des contrats à tour de bras sans prendre de précautions est définitivement révolue.

 

Sécuriser vos ventes et vos partenariats doivent être vos priorités.

 

C’est la raison pour laquelle Creditsafe demeure plus que jamais à vos côtés pour faire face à la crise économique du coronavirus en vous proposant des outils d’analyses innovants et performants. 

Cet article vous a plus ? Partagez-le !